Caleb et Josué
« Parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, Je le ferai entrer dans le pays… »
Nombres 14 :24
L’histoire des douze Hébreux chargés par Moïse d’explorer le Pays promis est un épisode-charnière concernant l’entrée dans le Royaume. Il y a un parallèle, pour nous chrétiens, que nous ne devons pas oublier de faire. Jusqu’à Kadesh-Barnéa, la sortie d’Egypte a été remarquablement conduite au travers des miracles et exploits de D.ieu. Finalement, quelques jours seulement[1] suffisaient pour faire sortir le peuple hébreu de l’Egypte et l’amener en Canaan, le lieu du repos, le Pays promis « où coulent le lait et le miel ». Que s’est-il passé pour que le peuple ait à errer 38 ans[2] de plus dans le désert ? Quelle est cette étape si cruciale qu’apparemment ils ont manquée, ce test qu’ils ont raté, et qui nous parle de l’entrée dans le Pays ? On peut déjà comparer toutes ces étapes dans le désert comme étant les différentes étapes de la vie du chrétien :
- nous avons le passage de la Mer rouge évoquant pour nous à la fois la séparation d’avec le monde, le baptême d’eau et celui de l’Esprit donné pour vivre notre vie de foi en Yechoua,
- puis nous avons les différentes étapes de foi, en Elim notamment qui sont les ressources divines de repos et de renouvellement mises à notre disposition tout au long de notre route,
- nous avons le Sinaï mettant en évidence la Sainteté de D.ieu en contraste avec notre nature déchue,
- et nous avons enfin l’entrée en Canaan qui représente le Royaume, symbolisant le Millenium.
« Que ton Royaume vienne ! »
Il est clair que le chrétien vit déjà le Royaume de D.ieu spirituellement à partir du moment où il naît de nouveau « d’eau et d’Esprit ». Car le Royaume de D.ieu « c’est la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit », selon Romains 14 :17. Pourtant, il y a l’aspect prophétique qu’on ne peut mettre de côté. Le Royaume est aussi celui qui vient : « Que ton royaume vienne, sur la terre comme au ciel ! ». Nous le prions chaque fois que nous disons le « Notre Père ». De nombreux avertissements nous sont donnés dans les Evangiles, quant à l’entrée dans ce Royaume. Quel royaume est-ce si ce n’est le royaume établi sur la terre, avec Israël. De nombreuses paraboles nous invitent à considérer cette étape décisive. Il y a la « parabole des vierges sages » (Matt.25) : sur les dix vierges, la moitié d’entre elles ne peuvent pas entrer dans la salle des Noces ; elles n’ont pas suffisamment d’huile et Jésus leur dira : « En vérité, Je ne vous connais pas ! ». Il y a l’avertissement de Matthieu 7 :21 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux[3], mais seulement celui qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux ». Le Seigneur dit aussi en Luc 18 :8 : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Ces avertissements nous montrent une chose, c’est que la dernière étape qui nous ouvre la porte sur le Royaume est une étape difficile, cruciale. Méditer sur l’épisode des douze explorateurs est donc particulièrement bénéfique pour nous qui sommes désireux d’arriver au but.
Kadesh-Barnéa et les douze explorateurs
Jusqu’à Kadesh-Barnéa, tout s’est relativement bien passé pour le peuple hébreu. Bien évidemment, il y a eu les murmures et la rébellion, inhérente chez l’homme non régénéré, et même chez le chrétien, n’est-ce pas. Il semble que Kadesh-Barnéa est l’ultime épreuve, la plus difficile. Que est le sens du nom Kadesh-Barnéa ? enrb vdq Certains traduisent : le lieu saint pour l’errance. Qadosh (saint) + barar (purifier, éprouver) + nua’ (être errant). Kadesh-Barnéa est comme un lieu-test qui mène soit à l’errance soit au but final, qui est l’entrée dans le Pays. C’est comme un creuset. Est-ce que l’Eglise sera soumise à ce test, passera-t-elle par ce creuset ? On peut le croire, si l’on sait que la Parole nous parle par image. Dans ce cas précis, l’entrée en Canaan est bien l’image de l’entrée dans le Royaume, et les douze explorateurs nous représentent en quelque sorte – ils sont représentatifs du peuple de D.ieu. Deux d’entre eux seulement ont passé avec brio le test de Kadesh-Barnéa. Les autres sont morts, frappés par D.ieu Lui-même : « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Eternel » - No.14 :37. Josué et Caleb ont été épargnés. Ils ont bien agi. Voyons ce qui les caractérise.
Dans l’enseignement traditionnel de l’Eglise, on passe facilement sur l’échec des dix explorateurs, disant : « Ils ont manqué de foi en D.ieu, ils ont eu peur des géants ». C’est vrai, mais je pense qu’il y a plus que cela : « Parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie (derrière moi), Je le ferai entrer dans le pays… ». Caleb et Josué sont animés d’un autre esprit et ils sont à 100 % derrière D.ieu. Les dix Hébreux sont sans doute aussi valeureux que Caleb et Josué. Ils ont vu les miracles de D.ieu. Ils ont été choisis pour leur sagesse et sont représentatifs des tribus auxquelles ils appartiennent. Pourquoi ont-ils échoué, et qu’est-ce que Caleb et Josué ont de plus ? La Parole dit : « Ils sont animés d’un autre esprit… ».
Josué, fils de Nun Nwn-Nb eswhy - Yehoshua ben Nun. Nun[4] = le poisson. Josué prendra la succession de Moïse à la tête du peuple. C’est Josué qui libèrera Israël de ses ennemis. Il incarne en quelque sorte le Mashia’h, il est le type de Christ. Le poisson est devenu le symbole des chrétiens.
Caleb, fils de Yephuné - hnpy-Nb blk. Kelev, c’est le chien en hébreu, mais cela peut vouloir dire aussi : « comme le cœur ». Caleb connaissait le cœur de D.ieu. Il sentait Ses battements, Ses désirs. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous devons chercher à connaître les désirs de D.ieu pour le temps actuel. Yephuné signifie : « il sera revêtu »… de Sa gloire.
« Parmi ceux qui avaient exploré le pays, Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephuné, déchirèrent leurs vêtements, et parlèrent à toute l’assemblée des enfants d’Israël : le pays que nous avons parcouru, pour l’explorer, est un pays très bon, excellent. Si l’Eternel nous est favorable, il nous mènera dans ce pays, et nous le donnera : c’est un pays où coulent le lait et le miel. Seulement, ne soyez point rebelles contre l’Eternel, et ne craignez point les gens de ce pays, car ils nous serviront de pâture, ils n’ont plus d’ombrage pour les couvrir, l’Eternel est avec nous, ne les craignez point ! » - Nombres 14 :6-9
Etudions maintenant ce qui distingue Josué et Caleb des autres explorateurs (4 points) :
1.
C’est évidemment le 1er critère. La foi et la confiance en D.ieu et la certitude que le pays est le but ultime de notre marche avec D.ieu sont ‘la clé’ pour entrer dans le Royaume. Les dix explorateurs comme beaucoup d’autres Hébreux étaient encore empreints de l’Egypte. No.16:13 « N’est-ce pas assez que tu nous aies fait sortir d’un pays où coulent le lait et le miel (l’Egypte) pour nous faire mourir au désert, sans que tu continues à dominer sur nous ? ». Avons-nous la foi pour appréhender le Royaume à venir, ou sommes-nous satisfaits de ce monde dans lequel nous vivons ? Il y a un déclic qui doit se faire dans notre tête. Nous sommes appelés à désirer ce qui vient : la venue du Mashia’h et le Royaume qu’Il établira. On peut se satisfaire d’être une chenille – il y en a de belles, toutes colorées – mais le Seigneur veut que nous aspirions à être des papillons, libérés de la loi de la pesanteur.
En outre, il existe une théologie – l’Amillénarisme[5] – qui prêche le Millenium déjà établi. Elle sous-entend que l’Eglise est l’incarnation du Messie et que le Royaume est déjà ‘ici et maintenant’. Le seul événement eschatologique est l’enlèvement des saints pour le Royaume « dans » le ciel. Dans cette théologie, Israël n’existe pas (comme nation) si ce n’est converti, incorporé dans l’Eglise. Si nous sommes dans le Millenium et que Satan est lié (Apo.20 :2), on peut dire avec cynisme qu’il a une très longue chaîne… Cette théologie est anti-biblique, car elle occulte la venue personnelle du Mashia’h « posant Ses pieds » à Jérusalem, évince la nation d’Israël et glorifie l’homme et l’Eglise qui ont la prétention de convertir l’humanité. Ayons donc la bonne théologie, celle du Royaume à venir. Soyons comme Caleb qui cherche le cœur de D.ieu et veut Lui plaire. Croyons en Lui pour Sa venue glorieuse.
2. La foi en son peuple, Israël
Caleb et Josué avaient l’amour de leur peuple, parce qu’ils croyaient en son destin. Si les autres explorateurs ont tremblé de peur devant les « géants », c’est parce qu’ils n’étaient pas préparés à conquérir le pays, et parce qu’au fond de leur cœur, il restait en eux une mentalité d’esclave. No.16:13 nous montre qu’ils considéraient l’Egypte comme « le pays où coulent le lait et le miel ». Il y avait une perversion dans leur esprit. La mentalité d’esclave amène la passivité, la dépendance et l’assistanat. En tant que chef, on ne peut aimer un peuple, si cette pensée n’a pas été éradiquée. Caleb et Josué avaient « un autre esprit ». Josué, parce qu’il avait vécu aux côtés de Moïse, connaissait davantage le D.ieu dont Moïse était le porte-parole. Or, Moïse était prêt à mourir pour son peuple, malgré la rébellion des enfants d’Israël (Ex.32 :32). Le Seigneur nous a délivrés de l’esprit de servitude. Le monde a le même attrait pour les chrétiens que l’Egypte pour les Hébreux. S’y replonger, en l’aimant ou ne le détestant pas, nous replace sous le joug de la servitude ! Or l’esprit de servitude a deux « amis » : la crainte et l’absence de compassion, d’amour. On ne peut aimer si cet esprit n’est pas vaincu en nous. C’est notre combat, c’est un état d’esprit à changer. Christ est mort sur la croix pour cela. Il l’a vaincu en vérité, mais chacun de nous doit le vaincre, par l’Esprit. Cet esprit disparaît lorsque notre foi est placée correctement en D.ieu et dans Ses projets, lorsque comme Caleb, nous écoutons les battements du cœur de D.ieu.
Gal.4:7 « Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu »
Aimer Israël nécessite de croire en son destin. Jésus a pleuré devant Jérusalem, car Il savait que la ville de David ainsi que le temple, allaient être détruits. Il savait que le peuple allait disparaître, soit tué, soit dispersé comme esclave. Il connaissait l’issue, la victoire ultime, mais comment ne pas pleurer devant tant de souffrances. C’est la compassion de D.ieu en nous qui se manifeste lorsque nous réalisons ce que représentait la Shoah pour D.ieu. Cet événement indicible a une dimension semblable, à un autre niveau, avec la mort du Fils de l’homme sur la croix. C’est pourtant un même principe, celui du prophétique. Caleb et Josué avaient l’esprit prophétique, ils savaient que Canaan était vraiment le Pays promis « où coulent le lait et le miel ». Ils en avaient la foi, et l’amour pour le peuple en découlait, la compassion était là naturellement. De la même façon, aimer Israël dépendra de la façon dont nous croyons. Si notre vision est correcte, on aura la compassion d’un Moïse, d’un Jérémie, d’une Déborah, d’une Ruth. Ruth a cru dans le D.ieu de Naomi et elle a tourné le dos à l’esprit de servitude qui était celui de son peuple. Comme Ruth, nous devons avoir cet amour prophétique pour Israël.
« Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines : C’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations… Il n’aperçoit point d’iniquité en Jacob, Il ne voit point d’injustice en Israël ; L’Eternel, son Dieu, est avec lui, Il est son roi, l’objet de son allégresse…
Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Jacob ! Tes demeures, ô Israël !
Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins près d’un fleuve, comme des aloès que l’Eternel a plantés, comme des cèdres le long des eaux »
Nombres 23 :9, 21 - 24 :5
D.ieu a voulu que meurt totalement la génération qui avait refusé d’entrer en Canaan ! « L’Eternel dit : ils mourront dans le désert et il n’en restera pas un, excepté Caleb, fils de Yephuné, et Josué, fils de Nun. Voir aussi No.32 :13. Qu’en sera-t-il pour les chrétiens qui n’ont pas la bonne vision du Royaume ? Nous devons veiller à rester libres de tout esclavage et recevoir la compassion pour Israël pour entrer dans le Royaume !... « Pour l’amour de Sion, je ne prendrai pas de repos… ».
3. L’amour du Pays
L’amour de la terre va de pair avec l’amour du peuple. La grande promesse faite à Abraham était double. Elle concernait la terre et la postérité qui l’habiterait :
Gen.13 :14 « L’Eternel dit à Abram : Lève les yeux, et du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; tout le pays que tu vois, Je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours »
Gen.15 :7 : « Je suis l’Eternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays ».
D.ieu dit la même chose à Isaac et à Jacob :
Gen.35 :10 : « Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël. Il lui dit : Je suis El-Schaddaï. Sois fécond, et multiplie, une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins. Je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et Je donnerai ce pays à ta postérité après toi »
Esaïe 62 :4 qui parle de l’amour pour Sion dit de « la terre » qu’elle ne sera plus désolée mais que D.ieu trouvera Son plaisir en elle – Hephtsiba = « Mon délice est en elle ». N’oublions pas que c’est l’Eternel, le propriétaire de la Terre d’Israël. Il y a comme une identification entre D.ieu et Israël : le prophète n’hésite pas à comparer la terre, Israël, à « une épouse » dont le mari est l’Eternel. La terre d’Israël est sainte : « L’Eternel possédera Juda comme sa part dans la terre sainte sdqh tmda (adamat haqodesh), Il choisira encore Jérusalem » - Zach.2:12.
Le combat pour la terre d’Israël est une cause que les chrétiens doivent embrasser ! « Pour l’amour de Sion… »…
Nous devons méditer les deux chapitres du prophète Ezéchiel – Ez.35 et 36, et comprendre que notre rôle est prophétique : « Et toi, fils de l’homme, prophétise !... ». Ainsi Ezéchiel devait prophétiser : « contre la montagne de Séir » (Ez.35) représentée aujourd’hui par l’Autorité Palestinienne… « sur les montagnes d’Israël » (Ez.36), pour amener la bénédiction sur le pays… « sur le pays d’Israël, aux montagnes et aux collines, aux ruisseaux et aux vallées… » (Ez.36 :6), jusqu’à ce qu’Israël soit délivrée de l’opprobre et voit de ses yeux la pleine bénédiction et l’accomplissement des prophéties se réaliser. C’est notre mission pour les temps de la fin d’intercéder et de prier pour qu’Israël rentre dans sa bénédiction, sur sa terre.
Actes 3 :20-21 donne cette parole : « … que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’Il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois ». Jacques dira lors du premier Concile de Jérusalem, en Actes 15 :16-18, citant le prophète Amos (9 :11) : « Après cela, Je reviendrai, et Je relèverai de sa chute la tente de David, J’en réparerai les ruines, et Je la redresserai, afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, dit le Seigneur, qui fait ces choses, et à qui elles sont connues de toute éternité ». Ces événements étaient connus par les apôtres, qui faisaient d’Israël revenue sur sa terre et restaurée, un accomplissement naturel des prophéties. A combien plus forte raison, devons-nous nous réjouir, aujourd’hui où l’on voit ce retour physique d’Israël sur sa terre.
« Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l’Eternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, et Il fait l’expiation pour Son pays, pour Son peuple » - Deut.32 :43
Comment peut-on lire de telles paroles, les apprécier et dire « amen ! », se réjouissant de ce qu’Israël soit vengé, de ce que l’Eternel se venge de ses ennemis… si l’on n’a pas l’amour et la compassion pour Israël ?... De même que les autres explorateurs ne pouvaient aimer le pays qu’ils ne voulaient pas, de même ils ne pouvaient se réjouir de la vengeance de D.ieu. Tout se tient. Aujourd’hui, l’Eglise se réjouit-elle des succès de Tsahal, prie-t-elle et se réjouit-elle du « jour de vengeance de l’Eternel » Mqn Mwy - Yom naqam - qui est un jour saint et prophétique ? C’est le jour de la restauration complète d’Israël et c’est le jour où les nations devront se soumettre à D.ieu.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi… pour publier un jour de vengeance de notre D.ieu, pour consoler les affligés de SION, leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil,
un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu… » - Esaïe 61 :2
[1] Deut.1:2 « Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séir, jusqu’à Kadesh-Barnéa »
[2] Deut.2:14 « Le temps que durèrent nos marches de Kadesh-Barnéa au passage du torrent de Zéred fut de 38 ans, jusqu’à ce que toute la génération des hommes de guerre ait disparu du milieu du camp, comme l’Eternel le leur avait juré »
[3] L’expression « Royaume des Cieux » ne veut pas forcément dire que ce Royaume est dans le ciel. C’est un Royaume qui est « du ciel », dont l’origine est céleste, divine.
[4] L'ichtus (en grec ancien ΙΧΘΥΣ, ἰχθύς / ikhthús) est un symbole graphique représentant un poisson formé de deux arcs de cercle. Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître entre eux. Le sigle formé par Ichtus en grec veut ainsi dire : « Jésus Christ Sauveur et Fils de Dieu ».
[5] L’Amillénarisme, de « a » privatif et de millénarisme, peut se définir comme s’opposant par privation au millénarisme et à son millénium de règne terrestre de Jésus-Christ, à Jérusalem.